Il n’est jamais trop tard pour faire marche arrière. Surtout pour devenir moniteur d’auto-école. Après un bac STG , Sébastien s’est engagé vers un BTS de comptabilité. Mais pendant la deuxième année, le jeune homme a mis le clignotant et changé de voie.
Direction une formation pour devenir moniteur d’auto-école.
« Rester assis derrière un bureau pendant huit heures à faire de la compta, ce n’était finalement pas trop mon truc ! J’avais envie d’un métier avec du relationnel, des échanges. Avoir un rôle pédagogique m’intéressait aussi. L’idée me trottait depuis que j’avais passé mon permis. Ça s’était très bien passé avec mes différents moniteurs. »
En octobre, il s’est inscrit pour une remise à niveau d’un mois. Beaucoup de français, à l’écrit et à l’oral, avant de passer l’examen d’admissibilité nécessaire pour embrayer sur six mois de formation.
En janvier, Sébastien a opté pour une Formation ,« Nous faisons de la pédagogie véhicule, et des cours de la pédagogie en salle, comment animer une séance de code. Enfin, il y a la conduite commentée en expliquant ce qui se passe, pour anticiper tous les risques de la conduite. »
Si tout va bien, il décrochera bientôt son diplôme. « On est assez nombreux dans la promo (25), mais le taux de réussite est bon . » La formation est loin d’être gratuite , mais on peut se la faire financer par Pole Emploi, Fongecif « ou par la Région en cas de promesse d’embauche. Ce qui est mon cas. » Pour Sébastien, les clignotant sont au vert.